Toulouse : Liberty Rider lève 1,6 million d’euros

La Matmut, la Macif, la Mutuelle des Motards, Inter Mutuelles Assistance et Racer participent au tour de table de la startup toulousaine Liberty Rider, qui va accélérer le développement de son application de détection d’accidents en moto.

L’équipe de Liberty Rider

Créée en juin 2016 par Emmanuel Petit, Julien Le, Jérémie Fourmann et Martin D’Allens, Liberty Rider passe la vitesse supérieure. La startup toulousaine à l’origine d’un algorithme qui utilise les capteurs des smartphones pour détecter les chutes en moto et prévenir les secours, vient en effet de boucler une levée de fonds d’1,6 million d’euros. Elle accueille à son tour de table trois groupes d’assurances : la Matmut (principal investisseur sur ce tour, via le fonds Matmut Innovation dédié à la prise de participation et au financement du développement de startups), la Mutuelle des Motards et la Macif.

Le numéro 1 européen de l’e-call, Inter Mutuelles Assistance, et le gantier français Racer entrent également au capital de la startup. « Nous allons développer des partenariats forts avec nos nouveaux actionnaires et enrichir notre offre avec des fonctions à vocations communautaires », expliquent les fondateurs de Liberty Rider. La startup compte notamment s’appuyer sur l’infrastructure d’Inter Mutuelles Assistance pour développer son offre à l’échelle européenne d’ici quelques mois. Elle présentera par ailleurs en janvier prochain au CES de Las Vegas, un nouveau gant connecté développé en partenariat avec Racer, qui devrait être commercialisé au printemps 2018. Communiquant avec l’application Liberty Rider (disponible sur Android et sur iOS), il permettra notamment d’informer l’utilisateur de la présence de zones de danger sur son trajet.

10 embauches en perspective

Hébergée à l’incubateur At Home, la jeune pousse toulousaine revendique une communauté de plus de 160 000 membres. Elle emploie actuellement une vingtaine de personnes et envisage de recruter une dizaine de collaborateurs supplémentaires grâce à cette levée de fonds.

Chantal Delsouc, MID e-news