Pinkin vous plonge au cœur des soirées toulousaines

Fondée en 2021, la start-up Pinkin développe une application destinée à partager de courtes vidéos des différentes ambiances des bars toulousains, le jour même. Idéal pour trouver la soirée qui vous correspond !

En quête d’un endroit sympa où sortir ce soir, Pinkin pense à vous. Animée par la volonté de numériser le monde de la fête, la start-up toulousaine fondée par Léo Hary, fait tous les soirs du jeudi au vendredi une virée dans différents bars et restaurants de Toulouse pour y filmer l’ambiance. Très active sur Instagram (@pinkin_app), Léo et Kylian, tout premier ambassadeur Pinkin, y partagent leurs captations en temps réel, afin d’informer au mieux leurs followers à la recherche d’un lieu à leur goût..

Mais alors que beaucoup d’influenceurs se contenteraient de ses 2134 abonnés sur le réseau social, la jeune pousse affiche quant à elle de bien plus grandes ambitions. « Notre page Instagram est destinée à montrer notre concept, faire parler de nous. Mais le véritable objectif, c’est de créer notre propre communauté avant de lancer notre application », lâche le fondateur de la start-up.

Le réseau social de la fête

Ainsi, à partir d’une carte de Toulouse, la future application, dont nous avons eu la chance de pouvoir tester le prototype, permettra à qui l’installera d’avoir vue sur tout ce qu’il se passe dans les lieux de fête, avant même d’y mettre les pieds. À travers de courtes vidéos de 15 à 20 secondes partagées par la communauté elle-même, l’application ouvrira virtuellement la porte de chacun des bars et restaurants répertoriés depuis son smartphone. Style de musique, thèmes de soirée, fréquentation, tranches d’âge, adresse, horaires… tout est fait pour éviter les mauvaises surprises sur place.

En plus de sa fonction de recensement, Pinkin ne cache pas son ambition de devenir LE réseau social de la nuit. Pour cela, la start-up permettra à chaque utilisateur de créer son propre avatar, d’échanger ses expériences et de se construire sa base d’abonnés. Par ailleurs, chaque vidéo partagée sur l’application lui rapportera des points qui le placeront en haut de la liste des « plus gros nighters de Toulouse ». Nul doute que les prétendants au titre seront nombreux.

Une appli de nighters, faite par des nighters

Kinésithérapeute de formation, c’est son goût prononcé pour le monde de la fête et l’événementiel qui a mené Léo Hary sur les rails de l’entrepreneuriat. « Moi qui suis du genre à sortir environ 3 à 4 fois par semaine, je me suis retrouvé à de nombreuses reprises dans des soirées toulousaines où l’ambiance ne me plaisait pas, mais j’y restais de peur de trouver pire ! », se souvient l’entrepreneur. « Aussi, il m’est arrivé plusieurs fois qu’un ami me demande de lui envoyer une petite vidéo à l’intérieur d’un bar dans lequel j’étais avant de venir me rejoindre, cela lui permettait de savoir si le déplacement pour me voir valait le coup ! », s’amuse-t-il. C’est donc à partir de ses nombreuses expériences personnelles, au plus près des véritables préoccupations des « nighters » comme il les appelle, que l’idée de Pinkin a commencé à germer. « Je me suis rendu compte que plein de domaines ont leur référent numérique. Doctolib pour la santé, Air BnB pour les voyages… mais pour la fête, il n’y a pas de plateforme qui vient en tête. Notre objectif, avec Teddy Kossoko, CTO de Pinkin, est de combler ce manque. Parce que le besoin y est, tant pour les utilisateurs ou pour les établissements, qui ne sont recensés que sur des sites très statiques », précise Léo Hary.

Un déploiement national dans le viseur

En attendant le lancement de l’application, Léo Hary confie son objectif de déployer Pinkin au-delà de la ville rose. « Dans les prochaines années, notre ambition est clairement de s’établir dans toutes les villes de France. Ce qui va être long, le temps de trouver le moyen de faire en sorte que Pinkin tourne tout seul. Que ce soit dans le partage des vidéos, le temps que les ambassadeurs se mettent en place, que les établissements créent leur propre profil… C’est ce qui va être le plus compliqué, et nous resterons sur Toulouse le temps de trouver notre fonctionnement et de pouvoir le dupliquer par la suite », conclut-il.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site www.pinkin.fr

Sur la photo: Léo Hary, fondateur de Pinkin. ©Clément Seilhan.