Les lauréats des Trophées de l’Économie Numérique s’en souviennent : David Keribin de Cenareo

À l’occasion des 20 ans des Trophées de l’Économie Numérique, qui se dérouleront le 30 juin prochain à Albi, la rédaction de Midenews part à la rencontre d’anciens lauréats afin de revenir sur leur expérience, sur ce que leur ont apporté ces trophées, mais aussi sur l’actualité de leur entreprise. Cette semaine, nous avons interrogé David Keribin, fondateur de Cenareo, lauréat du Grand Prix en 2016.

David Keribin, comment présenteriez-vous l’activité de Cenareo à ceux qui ne vous connaîtraient pas encore ?

Cenareo, c’est un vecteur de communication visuelle entre l’entreprise et ses clients. À travers une plateforme de création et gestion de contenu qui associe une solution d’affichage dynamique intuitive à une solide expertise avant-gardiste, Cenareo simplifie la gestion de grands parcs d’écrans, améliore l’expérience utilisateur et donc fidélise le client. 

Comment vous est venue l’idée de créer Cenareo ?

Cenaréo est né d’une frustration d’écrans sous-utilisés. Il y a des écrans partout, et quand on voit le prix et l’impact écologique de ces écrans, nous nous devons d’en tirer énormément de valeur. 

En 2016, vous gagniez le Grand Prix des Trophées de l’Économie Numérique. À l’époque, pourquoi aviez-vous postulé aux TEN ?

C’est un trophée qui est fondamentalement destiné pour les sociétés qui ont envie de créer de l’emploi, et cela nous représente parfaitement. De plus il s’agit d’une remise de prix autour de l’innovation, et nous amenions justement une innovation à la fois de service et technologique qui nous faisait penser que ce trophée était adapté pour nous. 

Votre prix aux Trophées de l’Économie Numérique a-t-il eu l’effet escompté ?

Chaque prix dans la vie d’une société est une étape clé dans la réussite du projet. J’ai fondé cette société j’avais 24 ans, je sortais d’école, je n’avais aucun réseau, c’était le monde des bisounours ! Gagner ce prix, ça nous a permis de prouver que nous avions de l’ambition et que nous n’étions pas juste une énième TPE locale qui ne voulait pas grossir. Et puis, ça a aussi permis de donner de la crédibilité à notre démarche en étant récompensé par un jury de professionnels. 

Aujourd’hui, quelle est l’actualité de Cenareo ?

Nous avons fait des changements stratégiques dans l’entreprise. Nous nous positionnons aujourd’hui sur du très haut de gamme en termes de contrats, c’est pourquoi nous sommes en train de renouveler nos équipes. Nous recrutons de très bons profils, nous faisons même descendre des gens de Paris pour venir travailler avec nous !

Quels sont à présent les objectifs de Cenareo ?

Aujourd’hui, nous construisons des partenariats technologiques assez forts avec plusieurs entreprises, mais nous ne pouvons pas communiquer dessus pour l’instant. Notre cheval de bataille, c’est le travail sur l’image de marque, sur l’engagement collaborateur et sur la performance. Dans un monde post-covid où nous sommes tous en quête de sens, les entreprises ont un enjeu énorme d’engagement des collaborateurs, que ce soit pour déduire du turnover ou pour conserver les talents afin de s’inscrire dans le temps. Nous nous inscrivons dans cette démarche, et nous aurons pas mal d’information à communiquer bientôt.

Pour candidater aux Trophées de l’Économie Numérique, rendez-vous sur https://www.lamelee.com/trophees-de-leconomie-numerique/. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 4 juin.

Sur la photo : David Keribin, PDG de Cenareo. Crédits : Hélène Ressayres – ToulÉco.