Flutilliant : un an et déjà toutes ses dents

Créée en 2018, la startup édite une plateforme logicielle fondée sur l’automatisation du traitement de la donnée et emploie déjà 5 personnes.

Flutilliant fête son premier anniversaire cet été. Créée à Toulouse, l’entreprise se positionne comme un éditeur de logiciels capable d’intégrer sa solution, « Flutibase », ce qui fait d’elle également une ESN. « Les entreprises souhaitent traiter avec des professionnels qui sont en mesure de traiter le sujet de bout en bout ! », explique Simon Bretin, fondateur et patron de Flutilliant. Si son nom vous dit quelque chose, c’est normal : Simon Bretin est une « figure » de l’écosystème du numérique dans la région. Directeur Général d’Inforsud Diffusion, il a également fondé l’association Sismic en 2010 (développement du numérique dans les territoires dits « ruraux »), a enseigné à Toulouse Business School, a été administrateur de La Mêlée, est vice-Président IT du cluster Digital 113…

Avec un tel parcours, on comprend mieux pourquoi la startup est soutenue par de nombreux partenaires, dont Toulouse Métropole, le réseau Entreprendre, Créalia Occitanie, BPIFrance, plusieurs banques, etc. Une levée de fonds est-elle en préparation ? « Non, ce n’est pas dans nos projets pour les prochains mois », indique Simon Bretin. En l’occurrence, les projets de Flutilliant sont organisés autour de trois axes : intégrer des outils d’intelligence artificielle dans sa panoplie (notamment pour les processus de reporting), développer de nouvelles utilisations de la plateforme (dont le sport connecté)  et étendre le rayon d’action de l’entreprise au-delà de l’Occitanie. Cela implique-t-il d’ouvrir des agences ? « Sur la base des possibilités des technologies et de notre modèle économique, ce n’est pas une priorité. Infrastructures de communication, compétences, moyens de déplacement : nous avons tout ce qu’il faut à Toulouse, répond Simon Bretin. Notre priorité est de renforcer notre pôle commercial, car de nombreux autres usages pour cette plateforme sont possibles, comme par exemple la gestion de la performance sportive, la mise en place d’observatoire de données publiques, ou encore le pilotage de données commerciales … ».

Pascal Boiron, MID e-news