Les entrepreneurs toulousains travaillent à la renaissance de la French Tech

En partenariat avec Touléco 

Dans une relative indifférence, la French Tech s’est éteinte. Des entrepreneurs toulousains ont décidé de répondre à un appel à projet, afin de porter la nouvelle candidature de Toulouse comme capitale French Tech.

Sandrine Jullien-Rouquié, dirigeante de Ludilabel, est une des chef d’entreprise qui porte la nouvelle candidature de la French Tech à Toulouse. Crédit : Hélène Ressayres – ToulÉco.

La French Tech est morte, vive la French Tech ! Telle pourrait être la devise du collectif d’entrepreneurs qui ont décidé de se porter candidat pour lancer sa V2 à Toulouse en 2019. « Nous avons répondu à un appel à projet pour que Toulouse soit à nouveau labellisée Capitale French Tech », explique Sandrine Jullien-Rouquié, la fondatrice de Ludilabel qui a impulsé le mouvement avec Cédric Giorgi de Sigfox. « Il nous semblait impossible de perdre tous les outils qui avaient pu être déployés au niveau local, ces dernières années : Pass French Tech, bourse French Tech… », explique la chef d’entreprise. « Pour constituer un dossier de candidature, il fallait que nous ayons au moins le soutien de de deux collectivités, de cinq catalyseurs, de cinquante start-up, et de cinq titulaires du Pass French Tech. Notre board devait également être constitué de 75% de startuppeurs. »

Un résultat validé en mars

Défi relevé haut la main ! Le dossier a été envoyé et le board constitué. Il compte notamment Cédric Giorgi de Sigfox ou Marc Leverger de Bricoprivé. Du côté des collectivités, la Région Occitanie, le Sicoval, Toulouse Métropole et la Direccte pour l’État se sont rangés du côté du projet. Ce board espère en finir avec les querelles de clochers. « Nous avons une opportunité de fédérer tous les territoires, c’est aussi ce qui rend notre candidature crédible. Pour nous, il s’agit d’une démarche spontanée et désintéressée, qui a immédiatement reçu l’aval de la communauté des entrepreneurs », complète Sandrine Jullien-Rouquié.

Créer un hub pour les start-up

« Nous souhaitons devenir un hub qui flèche les start-up vers les différents membres de l’écosystème. Nous allons créer des structures et des services adaptés auux besoins des start-up, aide au financement, développement international, mise en avant des femmes dans le numérique et donner une plus grande visibilité à l’écosystème toulousain au national et à l’international », note Sandrine Jullien-Rouquié. D’ici trois ans, l’objectif est de doubler le nombre d’entreprises labellisées Pass French Tech.
La French Tech Toulouse V2 sera dotée d’un budget de 300.000 euros, ce qui lui permettra notamment d’embaucher deux permanents, un directeur délégué et un responsable de la communauté. C’est en mars que l’association saura si son dossier a été accepté.

Agnès Frémiot, Touléco